Pas de Sombardou et sa vire supérieure

Grenoble Amitié Nature - Club de montagne omnisports

Pas de Sombardou et sa vire supérieure

Adrénaline garantie !

Ce dimanche 22 Septembre avec météo estivale, nous sommes trois ganistes volontaires et déterminés à tutoyer les falaises du Glandasse.

Au départ, à Archiane, nous imaginons notre journée en admirant le relief qui nous cerne dans ce grand cirque : A droite les falaises du rocher d’Archiane et à gauche la longue falaise de Sombardou.

Après une première heure tranquille en forêt au milieu des buis, sur le versant Est, rive droite du ruisseau d’Archiane, nous entamons à partir de 1100 m une montée raide sur un large sentier bien présent sur le terrain, mais absent sur toutes les cartes. Celui-ci, grimpant en forêt, direction Nord-ouest nous amène sur les premiers éperons rocheux en contrefort de la falaise vers 1400 m.

Nous poursuivons jusqu’à buter sur la falaise vers 1550 m. C’est là que débute la vire de Sombardou.

Sur cette vire souvent protégée par des arbres, nous échappons à la pression du vertige délivrée par une succession de falaises que nous dominons.

Nous cheminons sur ce sangle, bien repérable dans la vire herbeuse, entrecoupée de petites ravines pierreuses. Nous atteignons sans problèmes le pas de Sombardou : Large échancrure dans la falaise, qui permet par quelques ressauts rocheux d’atteindre le Plateau du Glandasse à proximité de la bergerie de Laval d’Aix.

Mais pour nous, c’est l’heure du pique-nique dans ce joli cirque ouvert à l’est vers le Rocher d’Archiane.

Au creux de l’estomac, après le casse croûte, subsiste une pointe d’interrogation et de doute : où allons-nous passer pour la poursuite de la vire qui est annoncée comme impressionnante dans le topo de Pascal Sombardier?

D’abord trouver la bonne vire : heureusement le topo de référence est précis… et en effet à 1660 m d’altitude un magnifique cairn annonce le début de la vire supérieure…

Nous entrons dans le vif du sujet : une vire herbeuse étroite et pentue sur laquelle un sangle horizontal large de vingt centimètres se « ballade » au milieu des falaises dominant environ 250 mètres de barres rocheuses…

Nous entrons dans un autre milieu : celui des vautours et des bouquetins :

Ces vires herbeuses sont effectivement le milieu quotidien de ces ongulés. Nous étions prévenus : il faut mettre le casque car les bouquetins « envoient » des cailloux… En réalité la plupart sont sur des pentes en dessous de nous … et en l’occurence c’est plutôt les bouquetins qui sont menacés par notre présence.

Ainsi nous poursuivons sur cette sente perchée, au milieu de nulle part, entre petits cirques et éperons rocheux pendant 1h30, contournant le Rocher la Pierre Ronde, dominant la vallée de l’Aubaise. Quelques passages encore plus étroits font monter l’adrénaline mais aussi la concentration. Enfin vers 15 h nous sortons de cette vire pour déboucher dans un paysage plus doux en bordure du plateau du Glandasse. Nous poursuivons au nord pour rejoindre le GR 93 vers 1600 m. Il ne reste plus qu’à dévaler ce bon sentier, dans la Combe d’Aubaise, tout en admirant à chaque détour l’impressionnante falaise que nous venons de traverser sur sa vire supérieure.

Arrivés à Archiane, nous ne manquons pas la seule buvette du village pour récupérer de nos émotions.

Dominique, Daniel, Alain

Départ face au rocher d’Archiane
Mais où est la vire sur cette paroi ?
Derniers éboulis avant de rejoindre le sangle
Les arbres nous donnent une fausse impression de sécurité
Étroit mais confortable
Quel plongeon !
Débouché dans la vaste échancrure du pas de Sombardou
Ambiance de sangle
Une vire à bouquetins
Concentration autour du rocher de la pierre Ronde
Regard sur notre parcours sur la vire supérieure
Au fond, le rocher d’Archiane et sa vire
De plus en plus étroit
Le contournement de cette étrange aiguille
La vire que nous avons parcourue
Retour dans la combe d’Aubaise
Mais où est la vire
La vire du rocher d’Archiane, ce sera pour une prochaine !