Traversee des Rochers de Ranc Traversier

Grenoble Amitié Nature - Club de montagne omnisports

Traversee des Rochers de Ranc Traversier

La traversée du Ranc traversier, de la Peyrouse et du Playnet

Le dimanche 24 juin, alors que la météo prévoyait une journée chaude et ensoleillée, une bonne dizaine de ganistes, qui auraient pu passer une journée de farniente à la plage, pendant que d’autres dévalent en canoë les flots de l’Ardèche, décident d’effectuer une rando du vertige organisée par Alain : la Traversée des Rochers de Ranc Traversier avec montée par le pas de Serre Brion, et descente par le Pas Morta, vers Saint Andéol. Tous de niveaux différents, les moins aguerris ont pu apprécier les conseil des plus expérimentés.

Le début de la randonnée, sur un sentier en forêt nous a permis de profiter d’un peu d’ombre et surtout d’apprécier la diversité de la flore du Vercors.

Ce sentier en forêt, aboutit à la cabane de La Peyrouse, où le groupe fit une petite pause, après 500 m de dénivelé environ. Nous en profitons pour visiter et aérer ce petit refuge et bénéficier de l’ombre intérieure, malgré une forte odeur « de renard ».

Après la cabane, nous attaquons le sentier du balcon est, qui, après quelques lacets, sur 200 m de dénivelé, nous amène au pied des falaises que nous suivons vers le sud sur un sentier aérien jusqu’au pas de Serre Brion. Les plus expérimentés savourent le paysage avec en arrière plan le Mont Aiguille au sud, mais aussi le Mont blanc, les grandes rousses et le grand pic de Belledonne plus au Nord. Les moins « habitués » se familiarisent avec le vertige.

Nous arrivons enfin au pas de Serre Brion, après 150 m de dénivelé environ. Le tout est de passer le couloir en s’accrochant aux quelques « bonnes prises » sur les rochers. Après le pas de Serre Brion, nous débouchons sur de vertes pentes herbeuses que nous suivons vers la cime de la Peyrouse (2011 m) pour apprécier le paysage tout en profitant d’une pause déjeuner.

Nous suivons ensuite ces pentes herbeuses tout en admirant le paysage ainsi que la faune et la flore locale, tout en respirant avec une certaine ivresse les effluves terpéniques des quelques conifères environnant. Enfin, nous arrivons au pas Morta. Nous pouvons voir en passant ces grands murs de pierre, érigés par les plus anciens pour éviter les chutes de pierre. Ensuite, nous rencontrons toute une série de pierriers que les plus expérimentés s’amusent à dévaler en courant. Le chemin de randonnée semble tout de même plus rassurant pour quelques uns.

Tout ça pour rejoindre la route forestière qui nous amène vers les voitures où nous buvons nos dernières réserves d’eau, quelques coups de soleil en plus, et huit heures de randonnée dans les mollets. C’est avec satisfaction que nous profitons d’un verre dans un bistrot local, avant de rejoindre chacun nos pénates. Les deux nouvelles recrues du GAN, Elsa et Odile, ont confirmé, lors de la randonnée, leur bonne expérience de la montagne. Car La rando du vertige ! Ce n’est pas du pipeau !

Agnès.

Agnès, Elsa, Odile, Patrice, Bernard, Chantal, Jacky, Tania, Hugues, Alain

Cette fleure délicate s’appelle la phalangère à fleur de lys
Cette grande orchidée, espèce protégée, s’appelle le « Sabot de Venus »
Un bouton d’or géant ? Une anémone ? Non, une trolle des Alpes !
Une partie du groupe se pose ici, avec un peu d’ombre
Deux lits, une table, quelques écrits laissés par les randonneurs
Le sentier aérien commence, nous allons vers le sud
Le pied des falaises, nous avançons en file indienne vers le pas de Serre Brion
S’accrocher aux prises et regarder où l’on met les pieds
Au sommet, profitant d’une belle pause déjeuner avec vue à 360°
Les bouquetins ne s’éloignent pas, préférant regarder passer les homo sapiens
Les gentianes bleues, et quel bleu !