Cinq jours en Vercors Sud

Grenoble Amitié Nature - Club de montagne omnisports

Cinq jours en Vercors Sud

Pour profiter d’une belle semaine de fin de saison, nous avons décidé de passer quelques jours autour de Châtillon en Diois pour explorer les randonnées du vertige du Sud Vercors.

Les courses réalisées. Cliquer pour avoir les photos en grand format.

Nous commençons le lundi 25 septembre par nous retrouver à midi au Clap de Luc en Diois pour faire la via ferrata du Clap. Belle petite via pas très difficile mais aérienne qui a l’originalité de se développer latéralement le long d’une barre de rocher de bonne qualité. Tout le monde apprécie nous sommes à l’ombre et la journée est très satisfaisante.

Monique a réservé au camping de Châtillon un bungalow pour 5 et Chantal et moi dans notre fourgon. Les courses sont été faites, tout va pour le mieux.

L’équipe.
La clairette a été appréciée.
La via ferrate du Clap, à Luc en Diois.
Beau rocher, beau paysage. Un plaisir.

Nous avons choisi pour la première randonnée de faire la boucle qui part du camping de Châtillon (550m) pour monter sur les hauts plateaux (1833m) par un itinéraire complexe et un bon dénivelé. Nous sommes cinq personnes pour cet itinéraire de près de 1400 m de dénivelé et 16 km de distance. Une grosse journée mais une des plus belles randonnées sauvages que je connaisse. Voir l’article à part sur « la Ronde et la Luerte ».

Itinéraire complexe sans aucune marque.
Pour arriver à l’extrémité sud
des hauts plateaux (1833m).

Mercredi nous faisons une sortie moins exigeante avec le Pas du Tronc et la montagne de Plautret. Nous sommes très agréablement surpris car il s’agit d’une très belle boucle dans un environnement sauvage au pied de falaises impressionnantes ; balade qui nous amène également sur les hauts plateaux un peu plus loin à l’Ouest. Agréable surprise que cette belle randonnée. Nous sommes 6 Chantal s’étant jointe à nous pour 850 m de dénivelé et 12 km.

L’itinéraire.
Beau sentier, ombragé.
Une fois encore, itinéraire pas évident.
Un passage raide pour arriver sur la crête.
Petit replat …
… sous la dent de Die.
Traversée dans des blocs, et on débouche sur une belle prairie. En face, le rocher de Plautret.
Prairie qui donne sur un col.
Le col de Siray. La dent de Die au fond.
Le sentier vient buter sur les falaises de Plautret et les longe.
Peu ou pas de trace, hormis celle des chamois.
Un glissement de terrain rend un passage délicat.
Dans l’ensemble, la progression est sans problème.
Un jeune bouquetin nous observe.
Nous voilà sur les hauts plateaux à nouveau.
Promenade sur le plateau …
… pour retrouver le GR.
De belles vues à la descente.

Jeudi est notre grosse journée : nous avons décidé, suivant les conseils de Sombarbier, d’enchaîner la vire de Sombardou puis la vire d’Archiane soit deux courses normalement indépendantes. Enchaînement que Sombarbier lui-même décrit comme étant « le plus bel itinéraire aérien que on puisse réaliser en Vercors – et le plus long (5km) ». Nous partons donc quasiment de nuit pour nous garder de la marge de temps, la course étant très longue. Nous sommes 5 dans cette belle et exigeante randonnée de 1200 m pour 16 km. Voir l’article spécifique sur « Sombardou et Archiane ».

Archiane et sa vire, vue depuis la randonnée de la veille.

Pendant ce temps Chantal et Evelyne font du vélo et visitent les sucettes de Borne.

Les sucettes de Borne.

Pour notre dernière journée nous avons décidé d’aller voir les grottes de Pellebit et de Courtinasse. Une belle balade au départ de Mensac. Le sentier nous mène assez rapidement au pied des falaises où s’ouvre la série des grottes de Pellebit. Plus précisément, il s’agit de trois grottes en pied de falaise qui appartiennent toutes au même réseau spéléo. Dans chaque grotte nous faisons une incursion aussi loin qu’il est possible sans matériel spéléo ; nous n’avons en effet que nos frontales. Dans la deuxième grotte nous parcourons un réseau qui nous amène au pied d’un toboggan très raide et lisse muni d’une corde. Nous nous hissons à la force des poignets pour parcourir les galeries qui font suite. Au retour nous utilisons une vieille technique de montagne : rappel sur l’épaule. Ces quelques visites ont mis la petite troupe en joie. La suite de la randonnée permet de grimper sur la crête et, dernière originalité, de parcourir une grotte qui traverse la crête de part en part : nous rentrons côté est pour sortir côté ouest de la montagne. La descente présente également son intérêt car ce versant est abandonné depuis longtemps, les chemins ont disparu, il faut se frayer un passage au mieux à travers les buis jusqu’au hameau abandonné de Serre. Visite émouvante de ce village qui était relativement important et dont il ne reste que quelques ruines. Au-dessous du village un bon sentier nous ramène tranquillement en fond de la vallée et c’est là que ne nous séparons pour rentrer sur Grenoble. 
Nous sommes 6 pour cette balade de 850m pour 11km.

L’itinéraire.

Arrivée à la première grotte de Pellebit.
Plusieurs sorties pour cette grotte !
L’entrée de la deuxième grotte.
Le toboggan.
Les galeries derrière le toboggan.
Descente du toboggan.
Dans la troisième grotte : une longue galerie très inclinée.
L’équipe au pied du toboggan.
L’entrée de la grotte de la Courtinasse.
Sortie de la même grotte … de l’autre coté de la crête.
Descente ver le hameau de Serre.

Une semaine exceptionnelle par sa météo et sa douceur, par la beauté des randonnées réalisées et par la bonne ambiance. Le groupe de marcheurs était archi motivé, soudé, homogène. Par exemple, pour la grosse sortie de jeudi (Archiane), j’avais donné un départ à 7h30 du camping (au petit jour en cette saison) et, tout le monde étant en avance, à 7h30 nous étions déjà entrain de marcher !

Le groupe : Sophie H, Brigitte, Monique, Patrick S, Jacky, Chantal (moitie VTT, moitie rando) et Évelyne qui, étant en rééducation, est venue nous rejoindre pour faire du vélo.

La trace du pas du Truc ou Rocher de Pautret.

La trace des grottes de Pellebit.

La trace de la Rode et la Luerte.

La trace de Sombardou et Archiane.