Le grand 8 de Crossey
P. Sombardier a publié un itinéraire alléchant dans les gorges de Crossey, mais sa publication a été suivie de dix jours de mauvais temps, nous sommes donc probablement les premiers à essayer de la répéter ce mercredi 29 Novembre. Il a fallu près d’un an à P. Sombardier (qui habite près de là) avant de trouver ce bel itinéraire, entre sentiers perdus, dédales de sentes et passages improbables. Il est étonnant d’avoir cette sensation d’être au milieu d’une nature sauvage, exubérante, tant par sa végétation que par sa topographie, de se déplacer dans un coin de nature oublié, alors que l’on est tout près d’une ville, d’une route très passante, et d’un lieu d’escalade fréquenté.
Disons le tout de suite, c’est un itinéraire complexe, avec des sections (très) raides en terre, à ne pas faire par terrain détrempé comme c’est le cas ce mercredi. Dur dur de ne pas se perdre dans ce labyrinthe, malgré le soin apporté au topo (une trace gpx aurait été appréciée).


D’ailleurs, nous avons cherché dès la première difficulté ! Il faut dire que les feuilles au sol avaient caché la discrète marque rouge de Sombardier qui disait, dans le topo, de suivre le sentier alors qu’il fallait le quitter, pour prendre une sente, très peu visible au début, qui franchi astucieusement la falaise pour accéder au plateau.


Sur la sente qui franchit la falaise.

Après le beau belvédère, la trace sur le plateau est perdue, et on progresse, un peu au hasard, sur un lapiaz vierge et très moussu, atmosphère étrange, envoûtante.


Le tour du plateau parcours ensuite un beau sentier, les couleur d’automne nous enchantent, jusqu’au moment ou il faut le quitter pour une sente perdue, retrouvée et discrètement marquée par Sombardier, mais très peu visible. Malgré notre attention, nous finissons tout de même par perdre cette sente, nous descendons alors vers les sites d’escalade puis directement à la route (attention, la trace fournie ne suit pas le topo de Sombardier à cet endroit).



La deuxième partie du 8 est plus courte mais plus raide. Après une visite à la grotte de Crossey (pas besoin de lampe), la remonté de la rampe boisée, très raide, sur un sol gras et détrempé, et malgré les cordes, en impressionnent plus d’un. Pour la même raison la redescente vers la route à été jugée délicate, en plus de la recherche d’itinéraire.






Enfin, la fin de la boucle, au travers des secteurs d’escalade, par un itinéraire improbable, varié, par endroit aérien, entre vire, sentiers perdus et passages cordés, a été bien apprécié. Nous arrivons juste avant la pluie, tous enchantés par cette course atypique.
Dénivelé : environ 700m
Distance : env 8km
Les participants : Sophie J, Tony V, Franck S, Elizabeth T, Marlène B, Sophie H, Paulo, Marc J, Jacky.
