Couleurs d’automne en Valjouffrey

Grenoble Amitié Nature - Club de montagne omnisports

Couleurs d’automne en Valjouffrey

Trois rando autour de Valsenestre

Pour ce séjour en gîte des 3,4,5 Octobre nous étions huit ganistes à goûter les premières couleurs de l’automne.

L’accueil, en gestion libre, à http://www.montagnepourtous.org/ est bien dans le ton du « gîte montagnard » : grande salle voûtée en pierres apparentes, avec poêle et un dortoir…

** Au vu de la météo capricieuse du samedi nous choisissons un sommet en aller/retour soutenu de 1000 m de dénivelé dans le vallon sauvage de la Chalp au départ du hameau du même nom.

La petite bosse, cotée 1994 m, sera notre objectif au pied du cirque dominé par le Pic de Valsenestre.

Vite vite, pour le casse croûte et la descente pour éviter la pluie qui s’annonce vers l’ouest.

Arrivée au village à 14h00, puis installation au gîte, et vers 15h30 c’est, bien au chaud, que nous pouvons regarder la pluie diluvienne.

** Dimanche, au petit matin le ciel est complètement dégagé, et tous les sommets environnants sont chargés de neige fraîche au dessus de 2500 m. La lumière matinale, d’une grande pureté, dessine tous les reliefs avec acuité.

Nous optons pour un circuit au départ du gîte : Cote belle (2388 m) :

Montée classique et sans surprise, sur le sentier réaménagé et redessiné pour éviter la zone de marnes. Nous découvrons avec surprise et intérêt, les orgues de Valsenestre : ces bancs de calcaire qui se hérissent dans tout les sens à 2200 m.

Arrivés au col, certains choisissent la courte option avec l’arête facile accédant au sommet à 2388 m.

Retour au col et pique-nique à l’abri du vent et tour d’horizon sur tous les sommets blanchis qui nous cernent : La roche de la Muzelle, l’Aiguille de Marme, et au sud l’Aiguille de l’Olan et le pic des Souffles.

Pour le retour, très vite, qui quittons le GR pour une pente herbeuse et terreuse raide versant nord, qui nous amène aux sources supérieures de la combe des Echarennes (2030 m), de là nous retrouvons un joli sentier balcon permettant de contourner la bosse de « Côte Dure ». Nous traversons une belle forêt de mélèzes en mutation automnale, pour atteindre le vallon de la combe Oursière et nous dévalons le sentier pour terminer la boucle à 1410 m au croisement du chemin de fond de vallée.

Voilà un joli circuit de 1200 m de dénivelé.

** Lundi : les contraintes des « actifs » ont fait fuir deux personnes vers la vallée grenobloise.

Et à l’écoute de la météo, l’itinéraire adopté sera : un aller/retour au lac Labarre soit 1100 m de dénivelé sur un versant Sud, avec casse croûte au gîte au retour.

Mais un séjour en gîte c’est aussi la convivialité de deux dîners préparés ensemble et deux soirées à refaire le monde autour de la cheminée.

Merci à Jean-Luc, pour cette trouvaille dans un village perdu de l’Oisans.

Nadine, Jean Luc, Geneviève, Jacques, Monique, Michel, Evelyne, Alain

J1 : Au dessus de la Chapelle en Valjouffrey
Sentier raide et torrents : les seules difficultés du jour
Préparation de la soirée au coin du feu
Un gîte confortable géré par une association
J2 : La pureté d’un ciel matinal
Ombre et lumière
Antécime du pic de Valsenestre
Au dessus de 2400 m, la neige fraîche de la nuit
Montée ombragée
Les orgues de Valsenestre : imbroglio géologique !
Vers 2200 m, une curiosité rare
Quand Michel joue à l’orgue ganiste
Le groupe au col de Cote Belle
Au cairn sommital à 2388 m
Une courte arrête bien éfilée
Le sentier balcon au retour vers « Côte Dure »
Le mimétisme des mélèzes face au vent
Valsenestre en octobre, village perdu en Oisans sauvage